La municipalité est fortement engagée en faveur de l’environnement. Dans le cadre de la mise en œuvre de son Schéma de Transition Écologique, l’objectif est de travailler en profondeur, sur le long terme, afin que l’ensemble de l’action municipale soit plus respectueuse de l’environnement.
Cette volonté prend de multiples formes qui ont toutes pour vocation soit à réduire l’impact écologique (pollution, gaz à effet de serre, etc.) de la commune, soit à sensibiliser la population aux enjeux environnementaux, soit à préserver le cadre de vie et les espaces naturels présents sur le territoire communal.
Des actions sont déjà menées telles que :
- l’abandon des produits phytosanitaires
- l’isolation des bâtiments communaux
- la lutte contre le gaspillage dans les cantines scolaires
- la plantation d’arbres
- l’acquisition de véhicules électriques par la ville
Préserver le cadre de vie et créer des poumons verts
Il existe au cœur de la commune des espaces verts ouverts à l’ensemble des citoyens : berges du Touch et de l’Aussonnelle, lac Soula, parc du Pigeonnier avec des arbres remarquables. La municipalité entretient et préserve ces lieux qui participent à faire de Plaisance-du-Touch une ville agréable à vivre pour ses citoyens.
Situés dans les quartiers Occrelines, Montaigne, Ousseau et de l’Ancienne gare, ces lieux sont mis à la disposition des citoyens. L’entretien des vergers ou la participation aux jardins familiaux permet à certain nombre de Plaisançois de s’initier aux techniques de jardinage et de partager une vie conviviale et solidaire tout en agissant pour la biodiversité. Tous ces lieux sont cultivés sans produits phytosanitaires de synthèse.
Accolé au lac Bidot de Fonsorbes, le lac Birazel est situé sur un couloir Plaisance-Fonsorbes-Frouzins classé Natura 2000 par l’Union Européenne. Situé sur une ancienne gravière, le lac Birazel accueille des oiseaux migrateurs ou semi-migrateurs. Le grèbe huppé, la foulque noire, le héron cendré, le bihoreau gris, la grande aigrette, l’aigrette garzette et le héron pourpre viennent ici se poser entre les orchidées sauvages et les rosiers.
Grenouilles, têtards et autres batraciens côtoient une végétation de chênes, saules, peupliers et vergnes.
Le Plan Local d’Urbanisme de la commune (PLU) est l’outil qui planifie l’aménagement du territoire communal (zone constructible, zone naturelle…). Les arbitrages rendus dans ce document visent à permettre le développement de la ville et une densification douce des zones bâties tout en améliorant et en préservant le cadre de vie de la commune.
Outre des limites apportées à la possibilité d’imperméabilisation des sols, le PLU prévoit la constitution de réserves foncières. L’objectif est de préparer l’aménagement futur de la ville (construction d’équipements publics, création de voies douces…) ou de préserver le potentiel agraire nécessaire à l’agriculture locale. Il classe aussi réglementairement des espaces boisés ou à boiser ce qui garantit l’impossibilité de déboiser ces espaces, ou à l’inverse, une obligation de planter afin d’augmenter l’emprise des zones vertes sur la commune.
Enfin, le PLU oblige les promoteurs et constructeurs à intégrer des espaces verts accessibles à l’ensemble des futurs habitants pour tout projet groupé de construction de plusieurs logements ou en lotissement.
Réduire l’impact écologique de la commune
2 grenouilles pour la commune. Ce label est décerné par la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles d’Occitanie (FREDON Occitanie).
La ville a initié dès 2011 une démarche alternative à l’emploi des produits phytosanitaires pour traiter les espaces verts sans altérer l’air, l’eau et la santé des agents municipaux et des citoyens.
Le service des espaces verts repense les aménagements paysagers et notamment les massifs floraux avec un choix de plantes durables comme les vivaces qui nécessitent peu ou pas d’arrosage, vivent plusieurs années et ravissent les insectes butineurs.
La gestion différenciée consiste à pratiquer un entretien adapté des espaces verts selon leurs caractéristiques et leurs usages. L’objectif est de proposer de nouvelles techniques de gestion, respectueuses de la santé des usagers et de la biodiversité.
Pour adapter son action, le service Espaces verts a défini quatre types d’entretien :
- Code soigné (mairie, médiathèque, crèches, écoles…)
- Code traditionnel (espace vert d’accompagnement dans les lotissements en laissant des îlots de fraîcheur sur les plus grandes parcelles).
- Code intermédiaire (espace vert en bord de voirie, buttes et talus) entretien 5 fois par an d’ avril à novembre environ et selon conditions météo.
- Code naturel (parc Pigeonnier, Terris, station épuration, lac Birazel), fauche de la végétation 2 fois par an en juillet et novembre.
La ville entretient 50 hectares d’espace vert, 10 000 ml de haies et 40 km de fossés d’accotement.
Ces interventions moins systématiques et plus personnalisées aux sites permettent notamment de préserver et développer la biodiversité (faune, flore). Avec le passage au zéro phyto, il s’agit également de libérer du temps sur certains espaces, afin d’en passer plus sur ceux nécessitant plus d’attention.
Quels sont les avantages/intérêts ?
- Favoriser la biodiversité au sein des espaces publics,
- Développer des zones refuges pour la faune : gite et nourritures pour les insectes, les oiseux et petits mammifères,
- Réduire fortement l’utilisation des produits phytosanitaires, pesticides…
- Limiter la consommation des ressources naturelles : foncier, eau, etc.,
- Lutter contre le réchauffement climatique : réduction de l’impact carbone et de la consommation d’énergie fossile en diminuant le nombre de fauche et de tonte,
- Valoriser l’image de la commune : mettre en avant des ambiances différentes et riches en respectant l’identité des paysages locaux,
- Sensibiliser à l’écocitoyenneté,
- Optimiser les moyens humains et matériels des communes en rapport avec la réalité des surfaces à entretenir,
- Valoriser le travail et le savoir-faire des équipes communales : l’évolution du métier de jardinier vers plus de sensibilité écologique.
La gestion différenciée représente donc des enjeux environnementaux, économiques, sociaux.
L’ensemble des produits d’entretien utilisés dans les bâtiments municipaux et les établissements scolaires sont labellisés Ecocert. Ces produits sont donc 100 % naturels et biodégradables.
La cuisine centrale produit environ 1 800 couverts chaque jour pour les écoles maternelles et primaires, les crèches et les services de la ville. Les fruits et légumes proviennent de l’agriculture raisonnée et la ferme de Béguère fournit des légumes de saison. Le pain est pétri et cuit à la boulangerie « Le pêché des anges », place Bombail, où il est réalisé deux fois par mois avec des produits bio.
La commune, dans le cadre de l’entretien régulier de ses bâtiments et des rénovations, met en place des solutions pour économiser l’énergie, notamment dans les structures les plus consommatrices. Trois exemples de solutions mises en place :
- depuis 2015, les écoles Daudet et Pagnol bénéficient d’une chaudière au gaz à condensation dont le rendement est largement accru par la récupération de la chaleur dans la vapeur d’eau des fumées,
- la cuisine centrale est équipée en toiture de 30 panneaux solaires thermiques qui chauffent l’eau,
- l’École des Arts dispose d’un système géothermique passif pour rafraîchir certaines pièces : l’eau circule en circuit fermé dans la terre avant de remonter dans des ventilo-convecteurs où elle atteint alors 13 °C.
L’écopâturage est une méthode d’entretien écologique des espaces naturels par le pâturage d’animaux herbivores. C’est une solution alternative pour éviter l’utilisation d’engins mécaniques et de produits chimiques.
Les avantages de l’écopâturage :
- les herbivores favorisent la conservation des milieux ouverts et contribuent à développer une plus grande diversité d’espèces végétales.
- la réduction des nuisances sonores. Les moutons nettoient tous les jours la zone enherbée efficacement et en silence.
- les herbivores réduisent l’impact environnemental en remplaçant les engins mécaniques et les pesticides. Après leur intervention, aucun déchet vert à évacuer et traiter.
- Attachants et proches de l’homme, les moutons séduisent petits et grands.
Depuis 2023, l’espace vert boulevard des Capelles est entretenu par 5 à 10 brebis.
Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux
Les pistes cyclables et piétonnes : le réseau de pistes cyclables permet de circuler en toute sécurité à vélo. L’objectif est de favoriser l’utilisation de modes de circulations doux par les Plaisançois.
Éco Touch : cette action annuelle d’opération de nettoyage du territoire communal permet de sensibiliser enfants et adultes à la fragilité des milieux naturels et à la nécessité de les préserver. Durant cette journée de nombreuses animations et ateliers sont également proposés.